Binage du colza
Si le semis de colza s'est déroulé dans de bonnes conditions, il n'a pas levé uniformément dans la parcelle.
Dans cette parcelle il y a plusieurs catégories de terre, de plus ou moins bonne qualité.
L'été dernier dans la partie haute, il y avait une jachère.
En bas du blé.
La jachère est démontée et avons semé sur l'ensemble du colza.
C'est notre premier essai de cette production.
Le colza en bas a bien levé tout de suite.
En haut une catastrophe, car ce que l'on observe de verdoyant ce n'est pas le colza semé mais une repousse d'ancien colza qui étouffe le semis.
Evidemment , aucun traitement chimique ne pouvait différencier le bon du mauvais colza.
Le seul moyen d'intervenir est le binage.
J'ai donc accompagné mon mari pour aider.
Avons sorti pour l'occasion le vieux coucou , ce Massey Ferguson et la bineuse qui servait à biner les betteraves sucrières.
Cela faisait 20 ans qu'elle n'était pas sortie, car les betteraves maintenant sont semées en direct.
En principe bien placées, il est rare d'intervenir maintenant avec ce matériel.
La binette oui.. mais se sera un autre sujet !!
Avons sorti pour l'occasion le vieux coucou , ce Massey Ferguson et la bineuse qui servait à biner les betteraves sucrières.
Cela faisait 20 ans qu'elle n'était pas sortie, car les betteraves maintenant sont semées en direct.
En principe bien placées, il est rare d'intervenir maintenant avec ce matériel.
La binette oui.. mais se sera un autre sujet !!
Me voici installée au volant du tracteur, la mari sur la bineuse qu'il doit guider et faire sauter les pieds non désiré.
Côté confort ; c'est pas le top... ni pour les fesses, le dos surtout et les bras. Il faut tenir et diriger le guidon.
Le plus difficile pour une personne non chevronnée comme moi ... c'est de conduire droit.... et comme toutes les
routes sont verdoyantes, le bon et le mauvais semis se confondent, on s'imaginerait dans une cressonnière, je vous laisse deviner la galère .
Côté confort ; c'est pas le top... ni pour les fesses, le dos surtout et les bras. Il faut tenir et diriger le guidon.
Le plus difficile pour une personne non chevronnée comme moi ... c'est de conduire droit.... et comme toutes les
routes sont verdoyantes, le bon et le mauvais semis se confondent, on s'imaginerait dans une cressonnière, je vous laisse deviner la galère .
Tant bien que mal j'y suis arrivée, nous avançions à pas d'escargot.
Bien que le tracteur soit maniable, je ne crânais pas , surtout avec du personnel derrière, une parcelle en pente.
Nous faisions demi tour au centre puisqu'en bas il n'y avait pas de repousses.
Il ne fallait pas oublier de relever la bineuse avant de braquer.
Grimper sur le frein et l'embrayage, car de ce côté là c'est un peu archaïque.
Quelle chance, la météo était avec nous. Pas trop frais et un rayon de soleil.
Sur la photo ci dessous, on voit la différence, à droite le passage de la bineuse et au centre ce qu'il reste à faire .
Entre l'arrachage des pommes de terre, et maintenant les semis de blé, nous n'avons pas trouvé le temps de continuer ; et j'ai entendu ouïe dire ; qu'à la prochaine intervention, un homme chevronné me remplacera.
Le mari est trés fier, car c'est malgré tout il a le plus beau colza de la région.
Maintenant, comment passera t'il l'hiver ???
S'il est trop avancé risque de souffrir du froid, du gel.
On ne contrôle pas tout ...!!
On ne nous dit pas tout !!! ... ( j'adore Anne Roumanof au passage)
Nous verrons bien; donc au fil des saisons !!!