Puisque rien ne dure - Laurence Tardieu -
Résumé
" Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier; mais non, ce n'est pas un enfant, c'est Geneviève qui meurt. "
Mon Avis
La couverture démontre une histoire triste ; feuille d' automne, feuille morte sur un sol en graviers !!
L’histoire touchante d’un couple Vincent et Geneviève parents d’une petite Clara disparue lors d’une sortie d’école. Les semaines s’écoulent, Vincent et Geneviève vivent distants l’un prés de l’autre leur souffrance, leur douleur, , leur mal être.
Geneviève quittera l’appartement parisien pour se réfugier dans une maison de campagne et vivre sa solitude.
Quinze ans se sont écoulés lorsque Vincent reçoit la lettre de Geneviève.
Trois chapitres exposant les deux cœurs déchirés par ces circonstances tragiques qu’est la perte d’une enfant, sa chaire, son soleil.
Vincent qui cherche à oublier et refaire sa vie ;
Geneviève qui veut se souvenir ;
Ensemble pour se retrouver d’une certaine façon.
Un roman touchant, un sujet délicat loin de ceux abordés par les américains ; je pense au roman de Mary Higgins « Deux petites filles en bleu».
Ici pas de mise en scène, tout n’est que sentiment, réflexion.
Le deuil, la maladie, l’accompagnement ; une belle histoire emprunte d’amour même quand on pense qu’il n’existe plus .
Laurence nous entraîne ici dans un récit humain, bouleversant, sans extravagance, cela sonne juste, vraie .
Une belle histoire sur seulement 120 pages.